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Le sucre


Pourquoi notre relation au sucre est elle si compliquée ?

Pourquoi est-il si difficile de se passer des aliments sucrés ?

Combien d’entre nous dans un moment de tristesse, de fatigue, d’ennui recourent à une friandise, une douceur, sachant que c’est mauvais pour leur santé et sans pouvoir s’empêcher de le faire ?
Ce comportement est indépendant de la volonté. Son objectif est de satisfaire un besoin de plaisir brut, d’obtenir un réconfort instantané.
C’est une addiction : « un processus par lequel un comportement humain permet d’accéder au plaisir immédiat tout en réduisant une sensation de malaise interne. Il s’accompagne d’une impossibilité à contrôler ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives. » (Encyclopédie médicale Larousse).
Ces conduites sont guidées par l’émotion suivant un schéma inscrit au plus profond de notre cerveau depuis la petite enfance en fonction des expériences vécues.
Pour les contrôler faire appel à la raison ou à la volonté ne suffit pas.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Le cerveau comprend une partie consciente, celle de la raison et du libre-arbitre, et une partie non consciente, celle des fonctions vitales, des automatismes, des émotions et de l’imaginaire. Un comportement automatique est une réaction de la partie non consciente du cerveau. Cette dernière est la partie la plus importante, encore plus lors de la petite enfance où la partie rationnelle et critique n’est pas encore développée. Ainsi des modèles sont absorbés par le cerveau de l’enfant, ils deviennent réalités et ils ne seront plus remis en doute.
Votre besoin de dessert pourrait être lié au dessert récompense que vous n’obteniez que si vous finissiez votre assiette ou le légume détesté. Et si votre besoin de réconfort à la fin d’une tâche pénible ou difficile venait des bons points scolaires ? Si les confiseries vous réconfortent et vous apaisent, c’est peut-être parce qu’on vous donnait un biberon pour calmer vos angoisses.
Notre émotionnel est guidé par deux idées : rechercher le plaisir et éviter la douleur. On évitera de se sentir coupable car cette sensation négative pourrait déclencher elle aussi une impulsion vers les sucreries. De plus ce mouvement étant indépendant de notre volonté, cela ne sert à rien.
C’est un cercle vicieux qu’il faut rompre :
Privation => frustration => compensation => culpabilité => privation
C’est fini plus un bonbon ; j’en meurs d’envie ; tant pis juste ce paquet ; c’est nul, aucune volonté ; cette fois j’arrête…
Mais l’addiction n’est pas seulement psychologique par l’imprégnation de l’enfance, elle est aussi physique car elle dépend d’une hormone clé du cerveau : la dopamine.
 
C’est un neurotransmetteur qui fait passer l’information entre neurones émetteurs et neurones récepteurs. La sécrétion a un effet variable selon le neurone qui émet et celui qui reçoit, ou ne reçoit pas.
 
Il y a donc des personnes qui sont plus ou moins disposées à l’addiction. La dopamine, qu’on appelle hormone du plaisir, joue un rôle important dans les comportements : motivation, motricité, productivité, plaisir. Les substances comme le sucre, l’alcool, les drogues, le tabac l’augmentent artificiellement dans le cerveau.
 
Les aliments sucrés vont provoquer une stimulation de la dopamine. Ceci active notre système de la récompense en renforçant le comportement qui a permis d’atteindre cet objectif. Aussi quand nous nous trouvons face à ces aliments, nous avons envie d’en manger à nouveau ou davantage. Il va falloir agir sur la cause inconsciente de ces automatismes pour les neutraliser et reprendre le contrôle de notre alimentation. Pour compenser ce manque nous pouvons entraîner notre cerveau à augmenter naturellement sa dopamine. Nous verrons cela dans la prochaine newsletter.

En quoi l’excès de sucre est-il mauvais ?

En quantité excessive le sucre entraîne des risques majeurs pour la santé. Le problème vient de l’insuline, hormone secrétée par le pancréas dès que la glycémie s’élève. Son rôle est de réguler le taux de glycémie pour qu’il reste stable. Il contribue à faire pénétrer le glucose dans les cellules pour l’utiliser en énergie principalement dans le cerveau, les muscles et le foie. Quand on consomme trop de sucre, l’insuline est en excès, le corps ne peut pas absorber correctement le glucose.

En conséquence, nos cellules deviennent moins sensibles à l’insuline qui est produite mais pas utilisée. Il y a trop de glucose dans le sang, l’organisme est incapable de réguler la glycémie. C’est le diabète de type 2, généralement associé au surpoids, à l’âge et au manque d’activités physiques.

 

L’alimentation et le mode de vie occidentaux en sont la principale cause : excès de sucres raffinés, de gras saturés, de viande ; pauvreté en fibres alimentaires, sédentarité, surpoids.

90 % des diabétiques sont de type 2.

 

Le diabète de type 1, dit insulinodépendant, est aussi une concentration élevée de sucre dans le sang pour une raison différente : le pancréas est incapable de fabriquer l’insuline. Les conséquences physiologiques sont importantes et graves.

Mais aussi, le rôle de l’insuline étant de stocker, si elle est en excès elle va également stocker les graisses dans les cellules adipeuses et entraîner l’obésité.
Enfin l’excès de sucres affaiblit les défenses immunitaires en attaquant la flore intestinale et provoque des fermentations abdominales ainsi qu’un vieillissement prématuré des tissus.

Quels sont les besoins de l’organisme en sucre ?

Les glucides sont la première source d’énergie de l’organisme. Ils sont le carburant de notre cerveau et de nos muscles. Ils représentent la moitié d’un régime alimentaire équilibré.
Ils sont transformés en glucose dont une partie est utilisée directement et l’autre est stockée en réserve sous forme de glycogène dans le foie et les muscles.
 
Ils sont de deux sortes : glucides simples assimilés rapidement (Index glycémique élevé) et glucides complexes (Index glycémique faible) qui nécessitent une hydrolyse plus poussée et élèveront donc le taux de glycémie plus progressivement.
Les végétaux sont la principale source de glucides : fruits frais ou secs, légumes frais ou secs, produits céréaliers, tubercules, riz, etc. Pour bien contrôler ses apports de sucres ajoutés, limités à 25 g de sucre blanc par jour, le meilleur moyen est de transformer soi-même ses aliments.

En conclusion

Pour nous passer de sucre, apprenons à le débusquer. Les aliments préparés, la sauce tomate, les sauces prêtes à l’emploi pour les salades ou les pâtes, les soupes industrielles, parfois même la charcuterie contiennent du sucre. Dans les ingrédients il apparaît sous différentes appellations : glucose, saccharose, fructose, etc. Lisez attentivement les étiquettes. Plus il est cité tôt dans la liste des ingrédients, plus sa quantité est élevée. Il est présent en abondance dans les boissons : sodas, sirops, limonades, jus de fruits industriels. Quant aux édulcorants, ils sont loin d’être une alternative sans effet sur la santé : perturbation de la flore intestinale, exposition à des risques de cancers.
La surconsommation de sucre est encouragée par le schéma de l’enfance, par le système de la récompense et par l’industrie agroalimentaire. Cette dernière utilise énormément le sucre. Il est partout même là où on ne s’attend pas à le trouver. C’est simple, efficace pour la conservation et peu cher. De plus, ça crée une dépendance qui fera surconsommer.
Dans la prochaine newsletter, nous verrons ce que propose la méthode Innessence pour vous aider à maîtriser votre consommation de sucre physiquement et psychologiquement.

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